Une vie riche d’expériences, de transformations et de  passions. Telle est la manière dont je résumerais ma vie. J’ai passé le cap des 40 ans, je suis maman de deux enfants de 19 et 17 ans. J’ai vécu la séparation avec leur papa et aujourd’hui je reconstruis une magnifique relation de couple et une belle famille recomposée puisque Pierre-Yves, mon mari, a lui aussi deux enfants.

J’ai pratiqué comme logopède, accompagnante en périnatalité, coach, formatrice. J’ai été salariée, indépendante, entrepreneure…

Et puis, la rencontre avec le burnout et une maladie qui me met complètement KO. Etre obligée de changer mes habitudes de vie, travailler sur mon mental et mes émotions, reprendre contact avec mon corps et surtout m’abreuver de nature et des chevaux. Les rechutes ont lieu car la maladie n’a pas disparu mais le soutien inébranlable de mon mari m’aide à tenir le cap à travers la fatigue chronique.

Aujourd’hui, je veille à mon équilibre très fragile en gardant en tête cette phrase de Chris Irwin « S’équilibrer est un processus au long duquel on reconnait les déclencheurs qui nous conduisent à nous saboter nous-mêmes. L’équilibre n’est pas un état qu’on acquiert une fois pour toutes mais une action qui implique de maintenir sa stabilité quels que soient les changements survenant dans l’environnement qui nous entourent. »

J’ai dû attendre d’avoir 17 ans pour faire, avec mon jeune frère, mon premier stage d’équitation qui s’est soldé par une chute me blessant à la tête avec commotion cérébrale. J’ai perdu l’équilibre lors d’un galop en forêt. Mon frère n’est plus jamais remonté… Je n’ai jamais pu me défaire de l’attraction que les chevaux exercent sur moi.

Je n’ai pas repris de cours d’équitation, trop chers, trop peur, pas le temps… J’ai dû attendre d’avoir passé la trentaine pour accepter cette obsession et retourner à leur contact autrement. J’ai repris confiance avec l’aide de Patrick Guilmot à la Ferme Equestre de Louvain La Neuve et ensuite, la formation en hippothérapie fut comme une évidence.  J’ai découvert ce que je savais déjà au fond de moi:  j’aime être en contact avec les chevaux, travailler avec eux, apprendre avec eux, me ressourcer avec eux.

Ensuite, cela s’est enchaîné. Deux an plus tard, j’achete Luna, jeune pouliche de 1 an, je complète ma formation en equi-coaching et travail relationnel et éthologique avec le cheval et le vrai travail sur moi commence. Eduquer une pouliche a été l’expérience la plus stressante mais aussi la plus enrichissante de ma vie. Luna a appris beaucoup évidemment mais moi cela m’a transformée! J’ai été ma première cliente en somme.

Depuis, je suis remontée à cheval, mais autrement, pas pour la performance mais juste pour les sensations et le plaisir d’être en relation avec lui.

Mon parcours de vie et mon histoire avec le cheval sont imbriqués et c’est la raison pour laquelle j’ai maintenant à coeur de transmettre ce que j’ai appris et d’aider d’autres personnes à se ressourcer, se re-construire et trouver leur équilibre avec l’aide du cheval.

 

Toute personne qui passe à la prairie dite « la prairie du  Chêne » fait la même réflexion: « quel petit paradis ici! »

Un écrin de verdure, ancien verger, dans un quartier résidentiel de La Hulpe mais isolé par des haies d’aubépines, on s’y croit en vacances, ailleurs, déconnecté. Idéal pour se reconnecter à la nature, à soi, à ses sensations.

C’est un lieu où l’on peut travailler et être au contact des chevaux ou simplement se poser et profiter de leur énergie calmante. Les chevaux vivent en troupeau et sont libres de leurs mouvement puisqu’ils vivent 24/24 h en nature avec des abris. Ils vivent en paddock paradise ou sur des pistes sur lesquelles ils sont encouragés à circuler d’un point d’intérêt à un autre. Ce système contribue à favoriser le mouvement indispensable pour le bon équilibre physique et psychologique du cheval! Autre point important de ce projet: travailler en symbiose avec la nature, apprendre à être « dans le bon sens », ce qui implique parfois d’être à « contre sens » et d’être bien accompagné afin de garder la foi dans les moments difficiles comme les maladies et les accidents de nos animaux. Mais le jeu en vaut la chandelle tant ils nous montrent à quel point c’est un cadeau qu’on leur fait d’être à l’écoute de leurs besoins et dans le confiance de leur capacité à trouver le chemin de la guérison.